Des partis de l’opposition politique congolaise se réunissent en conclave, depuis samedi jusqu’à mardi 9 juillet à Kinshasa en vue d’examiner l’accord-cadre d’Addis-Abeba dans son volet portant sur un dialogue national inclusif en RDC.
Cet accord, signé le 24 février à Addis-Abeba par onze chefs d’Etat africains sous la houlette du Secrétaire général des Nations unies, pour le retour de la paix la partie Est de la RDC doit amener « à la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation de notre pays », a affirmé le député José Makila, président de l’Alliance des travaillistes congolais pour le développement (ATD).
A propos des concertations nationales convoquées par Joseph Kabila, José Makila a réaffirmé la position de l’opposition politique selon laquelle l’ordonnance présidentielle convoquant ces assises «viole certains articles de la constitution et ne respecte pas l’esprit et la lettre de l’accord d’Addis-Abeba.»
La majorité de forces politiques de l’opposition participe à ce conclave, a-t-il indiqué, sans indiquer leur nombre ni leurs dénominations.
Pour sa part, Vital Kamerhe, le leader de l’Union pour la nation congolaise, a exhorté les opposants à se débarrasser du vieux démon qui les a toujours hantés à l’occasion de ce genre de rencontre, à savoir : les agendas personnels, les calculs politiciens, le partage du pouvoir, les transitions politiques sans fin.
« Pour l’UNC, les assises du présent conclave doivent viser prioritairement les intérêts du peuple congolais », a rappelé ce leader politique, cité par le quotidien La Prospérité.
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