Le Réseau national des ONG des droits de l’homme (Renadhoc)soutient que la torture continue d’être pratiquée dans le milieu carcéral en RDC malgré la promulgation de la loi criminalisant cette pratique. Dans une déclaration rendue publique le mercredi 26 juin, ce regroupement d’organisations de défense des droits de l’homme dénonce l’impunité des personnes qui pratiquent la torture.
Le Renadhoc indique que la loi criminalisant la torture promulguée par le chef de l’Etat en 2011 n’est pas suffisamment appliquée et vulgarisée.
La torture s’exerce continuellement dans plusieurs milieux carcéraux du pays, note cette plateforme d’ONG, en violation de la convention contre la torture entrée en vigueur en 1987.
Pour le Renadhoc, l’impunité des tortionnaires ainsi que la réticence des autorités judiciaires à ouvrir des enquêtes découragent les victimes de torture qui veulent saisir la justice.
En outre, ce regroupement d’ONG accuse les agents de l’ordre ainsi que des membres de groupes armés de pratiquer la torture.
Il recommande au gouvernement d’appuyer les douze centres de réhabilitation des victimes de la torture que compte le pays.
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