L’Association africaine de défense des Droits de l’Homme (Asadho) a appellé mercredi 8 mai les acteurs de la société civile à la cohésion et à l’unité dans les tractations pour la désignation de leurs représentants au sein du bureau de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
L’Asadho estime qu’il est d’une importance capitale que l’ultime combat de la Société civile ne se solde pas en échec à cause de divisions parmi ses membres.
Selon le président de l’Asadho, Jean Claude Katende, il faut une procédure transparente pour permettre à la société civile de mieux saisir l’opportunité lui offerte par l’histoire pour impulser des changements nécessaires à l’établissement d’un Etat de droit en RDC.
« Il est toujours possible qu’au niveau de chaque plate-forme, qu’il ait des primaires et, qu’à la fin, toutes les plates formes délèguent leurs candidats qui vont être désignés par l’ensemble des délégués de la société civile. Je pense que ça favoriserait non seulement la démocratie mais aussi la transparence et la cohésion de la société civile. Et donc nous pensons aujourd’hui qu’il est important qu’on choisisse des personnes compétentes, indépendantes, intègres mais surtout capable de résister aux promesses politiques et à la corruption » a indiqué Jean Claude Katende.
Au terme de la loi instituant la nouvelle Ceni, la Société civile doit désigner trois de ses membres pour faire partie de l’équipe dirigeante de cette institution. Le président de la Ceni, notamment, sera issu de cette structure citoyenne.
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