A l’issue d’une rencontre tenue mercredi 13 février à Mbandaka (Equateur) avec le ministre provincial de l’Intérieur intérimaire, des chefs de quartier ainsi que des responsables de confessions religieuses ont proposé l’organisation d’un dialogue inter-équatorien afin de résoudre la crise institutionnelle qui perdure dans cette province. Pour les participants à cette réunion, la solution pour sortir l’Equateur de la crise est de réconcilier ses fils.
Les chefs des quartiers et responsables de confessions religieuses ont aussi proposé l’organisation d’une journée de prière pour la paix dans cette province.
La tension n’a pas cessé de monter dans cette province depuis l’élection d’un nouveau bureau à l’Assemblée provinciale de l’Equateur et le vote d’une motion de censure contre l’actuel gouverneur, Jean-Claude Baende.
Après avoir recouru à la justice, l’ancien bureau a été réhabilité, et le gouverneur a toujours rejeté son éviction par l’Assemblée provinciale.
Le ministre provincial de l’Intérieur intérimaire, Floribert Lola Ekofo, a saisi l’occasion de cette rencontre pour parler des «irrégularités» qui avaient entouré, selon lui, le vote de la motion de défiance contre le gouverneur Baende le 17 décembre dernier.
Il a aussi nié un quelconque «bicéphalisme» à la tête des institutions de la province, puisque, a-t-il rappelé, un arrêt rendu le même jour par la cour d’appel de Mbandaka avait réhabilité l’ancien vice- président du bureau permanent de l’Assemblée provinciale, Richard Mboyo, et avec lui, le président du bureau, Gaston Kiliyo.
Entre-temps, le nouveau bureau, qui réclame sa légitimité, a porté l’affaire devant la Cour suprême de justice qui devrait trancher cette affaire.
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