Les enfants recueillis dans l’orphelinat des Sœurs de la charité maternelle à Bunia, dans le district de l’Ituri (Province Orientale), vivent dans des conditions difficiles. Ils manquent notamment de nourritures et de médicaments. La Sœur responsable de cet orphelinat, Françoise Vumiliya, a lancé mardi 25 décembre, à l’occasion de la fête de noël, un appel aux personnes de bonne volonté pour venir au secours de ces orphélins.
Pour la religieuse catholique, le besoin de nourriture constitue une priorité pour ces enfants.
« Parmi les vivres, ce qui est très important, c’est le lait parce que les plus petits, de 0 à 6 mois, doivent en prendre. S’ils atteignent au moins 6 mois, on mélange le lait avec de la bouillie de sorgho ou de maïs », a-t-elle affirmé.
L’orphelinat, qui possède aussi une pédiatrie, souffre aussi d’une forte carence en médicaments.
« On essaie de se démener un tant soit peu à la pédiatrie, mais le peu de recettes que nous faisons provient des enfants en dehors de l’orphelinat, qu’on amène pour des soins. C’est ce qui nous aide à acheter quelque chose. Mais maintenant pour acheter les médicaments, nous sommes vraiment dépassés », a-t-elle ajouté.
La sœur Françoise Vumiliya explique en outre que les transferts des enfants malades vers l’hôpital général se font aussi avec difficulté faute de finances suffisantes.
« Nous devons payer en totalité. Et s’il arrive qu’un enfant y meurt, on ne peut pas emporter le corps tant qu’on n’a pas payé », déplore-t-elle.
L’orphelinat « les Sœurs de la Charité maternelle » de Bunia recueille une quarantaine d’enfants, dont des nourrissons, le plus souvent entassés dans de petits lits faute d’installations plus adéquates.
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