Les demandeurs d’une plaque d’immatriculation à la Direction générale des impôts (DGI) devront présenter au préalable leur assurance automobile obtenue auprès de la Société nationale d’assurance (Sonas). Les deux entreprises ont signé un accord dans ce sens mardi 2 octobre. Certains revendeurs ou détenteurs de véhicules ont estimé que cette décision est pénalisante pour le contribuable.
Pour un revendeur de véhicules rencontré sur le parking public situé devant les galeries présidentielles, dans la commune de la Gombe, la plaque d’immatriculation est plus importante que l’assurance automobile.
« L’idée n’est pas bonne parce que quelqu’un peut faire sortir rapidement la plaque, mais pour l’assurance, s’il n’en a pas les moyens, que va-t-il faire », s’est-t-interrogé?
Pour cet autre revendeur, l’assurance automobile proposée par la Sonas n’a jamais prouvé son efficacité.
« Quand on voit la responsabilité de la Sonas vis-à-vis des gens qui prennent cette assurance ; quand il y a risque, incident ou accident, est-ce que la rémunération est conséquente ? C’est ça le problème », a-t-il affirmé.
Un importateur de véhicules interrogé fait remarquer que cet accord est contradictoire. Selon lui, le numéro de la plaque d’immatriculation fait partie des informations exigées par l’assureur pour obtenir une assurance automobile.
La rédaction n’a pas pu joindre les deux entreprises à ce sujet.
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