Les militaires de la Garde républicaine avaient failli à leur mission de protéger l’aéroport de la Loano pour avoir laissé les éléments armés de la Coordination pour l’organisation du référendum de l’auto détermination du Katanga (Corak) l’attaquer en février 2011. C’est l’essentiel de la plaidoirie du ministère public au cours de l’audience du mardi 14 août à l’auditorat militaire de Lubumbashi au Katanga. Ces militaires de la Garde républicaine sont poursuivis pour violation de consignes, désertion simple et lâcheté.
Le ministère public a requis dix ans d’emprisonnement pour le commandant de la compagnie et les peines de trois à dix ans pour les autres militaires suivies de leur radiation de l’armée. Il a aussi requis l’acquittement de l’un d’entre eux.
Les avocats de la défense, de leur côté, ont contesté les infractions portées à charge de leurs clients arguant notamment que, pour la violation de consignes, ces militaires n’étaient pas dotés de moyens nécessaires pour empêcher l’intrusion des assaillants de la Corak dans les installations de l’aéroport.
Pour certains prévenus, les avocats ont plaidé pour que la cour leur fasse bénéficier de larges circonstances atténuantes. Pour les autres, ils ont plaidé pour leur acquittement de toute poursuite judiciaire.
L’attaque de l’aéroport de Lubumbashi s’était soldée par la mort d’un homme qui montait la garde à l’aéroport.
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