Le projet de consolidation de la paix et d’amélioration de la situation socio-économique des populations vulnérables des zones minières artisanales de la province du Nord-Kivu a été lancé, mercredi 29 février, à Kinshasa.
Financé par l’ambassade du Japon à la hauteur de 6 500 000 dollars américains, ce projet que coordonne le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) entend également rompre le cercle vicieux du conflit minier et combattre la pauvreté qui mine les populations.
Le coordonnateur-résident du PNUD, Fidèle Sarassoro, a expliqué la manière d’exécution de ce projet:
«Ce projet se passera d’une façon très simple. Il y a trois agences d’exécution. La FAO s’occupera de la question relative à la sécurité alimentaire, l’Unicef traitera la question relative à la protection des femmes et enfants notamment tout ce qui concerne les aspects sociaux et le PNUD, lui, s’occupera de la coordination des mécanismes de contrôle citoyen en particulier».
A travers ce projet, ces agences du système des Nations unies travailleront avec les autorités locales à travers des activités concrètes qui toucheront les populations à la base.
«Nous leur donnerons des moyens de s’épanouir, de trouver des alternatives notamment aux mines et nous leur permettrons d’améliorer leurs conditions de vie», a poursuivi Fidèle Sarassoro.
Plusieurs agences onusiennes ont mené des études pour l’aboutissement de ce projet dont le PNUD.
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