Lambert Mende : « L’organisation des élections provinciales dépend de l’appui financier des partenaires extérieurs »

Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John BompengoLambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les élections provinciales ne pourront avoir lieu cette année que si les partenaires internationaux de la République démocratique du Congo (RDC) acceptent d’apporter à temps leur financement. C’est ce qu’a affirmé mardi 21 février, Lambert Mende, le ministre de la Communication et des médias dans une conférence de presse à Kinshasa.

Le porte-parole du gouvernement a affirmé que « si la République démocratique du Congo a pris le risque d’organiser les élections présidentielle et législatives, c’est parce que les partenaires avaient assuré leur soutien financier ».

Mais le gouvernement congolais s’est retrouvé seul à financer ces élections, a-t-il précisé.

« La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sera dans l’obligation de réadapter son calendrier électoral, si les partenaires extérieurs n’honorent pas leur engagement comme ils l’ont fait pour les législatives et la présidentielle », a averti Lambert Mende.

Concernant le climat qui prévaut entre l’Eglise catholique du Congo et le gouvernement, Lambert Mende a dit que l’Eglise demeure l’un de plus grands partenaires de l’exécutif congolais, malgré la position hostile de certains membres du clergé au régime de Joseph Kabila.

L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo avait déclaré au lendemain de la publication des résultats de la présidentielle de novembre dernier que ces derniers n’étaient conformes ni à la vérité ni à la justice.

A l’issue de ce scrutin, le président Joseph Kabila avait été réélu (48,95%) devançant dix concurrents dont le principal, Etienne Tshisekedi, qui conteste toujours ces résultats.

Jeudi 16 février, la police avait dispersé à coup de gaz lacrymogène, la marche des chrétiens qui voulaient manifester en mémoire des martyrs de la marche du 16 février 1992 et réclamer la démission du bureau de la Ceni.

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