Le personnel soignant de l’hôpital Bonzola de la Minière de Bakwanga (Miba), à Mbuji Mayi au Kasaï-Oriental, est entré en grève mercredi 18 janvier, rejoignant le mouvement déclenché depuis près de deux semaines par les agents de cette entreprise.
À l’instar de leurs collègues de la Miba, les médecins et infirmiers de cette grande formation médicale de la ville réclament la prime sur les recettes réalisées au sein de l’hôpital et leurs salaires rabattus des cinq derniers mois.
Il y a près d’une année, les travailleurs de la Miba avaient accepté de reprendre du service en touchant la moitié de leur ancien salaire. Ils n’ont pas perçu ce salaire rabattu depuis cinq mois.
Le personnel de l’hôpital Bonzola menace de supprimer le service minimum, si l’employeur ne répond pas à temps à ses revendications. Cette grève sèche risquerait d’affecter plus de cent soixant malades hospitalisés et d’autres qui bénéficient des soins ambulatoires, selon le gestionnaire de l’hôpital.
Déjà, la majorité des bureaux sont fermés, depuis le service des urgences à celui de la chirurgie, en passant par la radiologie. Et dans les bureaux ouverts, aucun personnel n’est disponible.
Un malade interné dans cet hôpital regrette d’être obligé de retourner chez lui, alors qu’il vient de subir une intervention chirurgicale. Un garde-malade, disant ignorer où aller, compte rester sur place en attendant que son malade soit pris en charge.
De leur côté, les dirigeants de la Miba, tout en se disant ouverts au dialogue, appellent les grévistes à reprendre le travail.
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