Les autorités territoriales d’Uvira, au Sud-Kivu, se disent très préoccupées par la répétition des cas d’attaques, de vols à mains armées et de braquages dans leur entité. Elles l’ont déploré, jeudi 4 août, à l’issue d’une réunion du conseil territorial de sécurité qui s’est penchée, pendant deux jours, sur l’analyse de cette situation.
En l’espace d’un mois, la société civile d’Uvira dit avoir enregistré près de quarante cas d’exactions:
- attaques des coupeurs de route sur la nationale numéro 5 entre Uvira et Bukavu
- Pillages
- vols nocturnes à mains armées
- tueries des civils.
Parmi les préconisations évoquées pour éradiquer cette insécurité, figure la multiplication des patrouilles mixtes entre l’armée et la Police nationale congolaise (PNC).
L’administrateur d’Uvira, Zébédée Wabunga Singa, a précisé:
«Nous sommes dans une zone extrêmement sensible. Il y a, par-ci par-là, des hors-la-loi qui agissent. On risque de confondre les civils avec certaines forces négatives (…) La population ne peut pas s’occuper de sa propre sécurité. C’est l’Etat qui doit la sécuriser. Et nous devons nous y mettre.»
La police, l’armée, les services de renseignements et les autorités politiques et administratives locales, selon lui, doivent se mobiliser pour obtenir des informations précises sur les auteurs de cette insécurité.
L’administrateur d’Uvira a, par ailleurs, invité la population locale à coopérer pour fournir des «informations nécessaires permettant aux services de sécurité de maîtriser tous les points chaux» où opérent ces malfrats.
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