Au 16 juillet dernier, soit à un jour de la fin des opérations de révision du fichier électoral dans la ville province de Kinshasa, le nombre d’enrôlés, selon la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), avait atteint 93%. Elle s’en félicite.
Même si la capitale congolaise n’a pas atteint ou dépassé les projections (100%), la NSCC estime que le chiffre réalisé est un succès.
Elle l’a déclaré ce lundi 18 juillet 2011 au cours d’une conférence de presse d’évaluation de l’enrôlement, un jour après la clôture de cette opération à Kinshasa.
Jonas Tshombela, le coordonnateur de cette plateforme des forces vives de la RDC attribue ce chiffre, notamment à son organisation qui, d’après lui, a organisé des campagnes de sensibilisation à l’endroit de la population kinoise.
Toufetois, Tshombela ajoute que les 93% réalisés dans la capitale devraient être relativisés parce que le fichier électoral va subir un toilettage.
Par ailleurs, la NSCC émet des craintes quant à la fiabilité des résultats des élections de novembre prochain, suite à plusieurs observations faites pendant l’enrôlement.
Jonas a énuméré un certain nombre d’écueils qui ont émaillé cette opération : la non vulgarisation des textes essentiels pour les élections, l’absence des témoins des partis politiques dans plusieurs centres d’inscription, la délivrance des cartes d’électeurs sans empreintes digitales, des longues distances entre les bureaux d’enrôlement et les lieux d’habitation des candidats à l’enrôlement, entre autres.
Jonas Tshombela a néanmoins reconnu l’esprit de collaboration dont a fait montre la Ceni ainsi que l’appui de la Monusco qui ont permis aux agents de la Nouvelle société civile congolaise de s’impliquer dans cette opération.