A la veille de la fin de la troisième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite à Kinshasa, mercredi 29 juin, l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) a appelé les habitants de la capitale congolaise à se faire vacciner autant de fois que possible pour renforcer les immunités collectives contre la maladie.
Cet appel a été lancé au cours d’un point de presse tenu par le directeur de l’INRB, le professeur Muyembe, ce mardi à Kinshasa.
«La poliomyélite est une maladie qui doit être éradiquée,» a déclaré le professeur Muyembe.
Il a affirmé que certaines personnes refusent de se faire vacciner parce qu’elles ont déjà reçu plusieurs doses.
Mais pour le directeur de l’INRB:
«Nous disons que ce vaccin n’est pas toxique, on peut prendre même dix doses. Cela n’a aucun effet sur l’organisme.»
Il a ajouté:
«Ce n’est pas comme un médicament. Quand on prend un médicament [sans respecter la dose prescrite], ça va s’accumuler dans le corps. Les reins seront bloqués, le foie sera abimé. Mais pour le vaccin, on n’a pas ces effets là parce que c’est un simple produit biologique.»
Le professeur Muyembe a indiqué qu’un enfant qui a pris une ou deux doses de vaccin contre la poliomyélite peut développer la maladie parce que ces vaccins n’ont pas produit des anticorps.
Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.
Cette quatrième dose a aussi concerné les provinces du Bas-Congo, du Bandundu, du Katanga et du Kasaï-Oriental. Elle a débuté le 25 juin.
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