Les nominations que le directeur général de la DGRAD (Direction générale des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participation) a faites dernièrement auraient ignoré l’ordonnance présidentielle et les lois en la matière. Le député Fabrice Puela, auteur d’une motion d’information à ce sujet l’a dénoncé à la plénière de la chambre basse du Parlement le lundi 6 juin 2011.Selon ce député, le directeur général de la DGRAD a refusé de mettre en application l’ordonnance présidentielle nommant les directeurs de cette régie.
Il s’est plutôt illustré dans des affectations illégales.
Fabrice Puela explique:
«Ce qui est insolite, c’est que le directeur général a, contre toute attente, affecté vingt et un directeurs. Mais, il n’a pas tenu compte des directeurs nommés par l’ordonnance présidentielle. Il a préféré affecter des chefs de bureau ou des gens qu’il a emmenés sous sa direction au niveau de la direction générale. Un népotisme qui ne dit pas son nom. Or, à la DGRAD, il y a des gens qui ont suivi le cursus normal, et qui sont des directeurs nommés.»
D’après ce député, le patron de la DGRAD a envoyé pratiquement au chômage et à la retraite des directeurs qui pouvaient encore travailler.
Cette situation est anormale et viole même les normes les plus élémentaires de l’administration publique.
«Ce que nous demandons, c’est que cette affectation soit tout simplement annulée», a dit le député Puela.