L’équipe technique de travail de la tripartite conduite par les représentants du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), de la RDC et de la Tanzanie a clôturé, dimanche 17 avril, sa visite dans les territoires d’Uvira et de Fizi au Sud-Kivu. Sa mission consistait à évaluer la situation sécuritaire dans les zones de retour des rapatriés congolais de la Tanzanie.
A ce sujet, les représentants des gouvernements congolais et tanzanien et du HCR se sont dits satisfaits de l’amélioration sensible des conditions de sécurité dans ces zones, hormis quelques cas isolés d’insécurité entretenus des éléments incontrôlés des FARDC.
La délégation s’est rendue respectivement à Mboko, Baraka, Sebele, Fizi centre, Kananda et à Kazimia, sur le littoral du lac Tanganyika. L’équipe a constaté une faible présence policière.
La majorité de la population est constituée de rapatriés. Nombreux sont arrivés par vagues facilitées par le HCR. D’autres encore sont arrivés spontanément par pirogues motorisées de la Tanzanie.
A Kananda et à Fizi centre, des sources locales ont indiqué que la population s’est réjouit des jugements rendus des auteurs des violences sexuelles. C’est notamment celui du commandant le plus gradé de l’unité des FARDC accusé, qui croupit à la prison centrale de Makala à Kinshasa.
Selon la Commission nationale pour les réfugiés, la prochaine tripartite est prévue à Kigoma en Tanzanie au mois de mai 2011.
Les parties étudieront les moyens à utiliser pour passer de la facilitation à la phase de promotion de retour des réfugiés congolais.
Déjà, deux camps sur les trois qui abritaient les réfugiés congolais en Tanzanie sont fermés.
Le seul camp opérationnel de Nyarugusu regorge de plus de 60 mille personnes. Beaucoup hésitent à rentrer au pays.
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