L’audience de ce mardi 8 février a été consacrée à la poursuite de l’instruction des prévenus, notamment de l’adjudant accusé d’être le chef de file de ces présumés rebelles. Ces derniers sont poursuivis notamment pour organisation d’un mouvement insurrectionnel dans le Bas-Congo. Ils ont été arrêtés il y a près d’un mois dans les territoires de Tshela et de Seke Banza.
L’audience de ce mardi était la cinquième depuis le début de l’instruction de cette affaire par le tribunal militaire de garnison de Matadi.
Ce mardi 8 février, l’adjudant Awewe, l’un des prévenus continue à comparaître à la salle de fêtes «La Paillote», archicomble.
Il est accusé d’être le chargé de recrutement des ces présumés rebelles à Brazzaville.
Au cours de sa première comparution devant le tribunal militaire de garnison, l’adjudant Awewe avait reconnu son appartenance à l’ex-branche armée du Mouvement de libération du Congo (MLC).
Il aurait servi, selon lui, dans la province de l’Equateur puis à Kinshasa.
A la question de savoir comment il est entré en contact avec le général Munene, l’adjudant Awewe a indiqué que c’est depuis Kinshasa qu’ils se sont connus et ils sont partis ensemble à Brazzaville.
Lundi 7 février, les avocats de la défense de ces quatre-vingt trois prévenus avaient sollicité une remise de l’audience pour leur permettre d’avoir la copie de 1500 pièces du dossier et d’en prendre connaissance pour mieux défendre la cause de leurs clients.
