Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a lancé, mercredi 24 novembre, une campagne de sensibilisation à l’égalité entre l’homme et la femme et à la lutte contre les discriminations interethniques. Ces activités, d’une durée de seize jours, sont organisées en prévision de la Journée internationale des droits de l’homme célébrée le 10 décembre prochain.
A l’occasion du lancement de cette campagne, les défenseurs des droits de l’homme ont lancé un message aux populations autochtones Pygmées, marginalisées par certains Bantous, à saisir les instances judiciaires chaque fois que leurs droits sont violés.
«Nous avons constaté que lorsqu’un des nos frères pygmées est victime des violences sexuelles et qu’il dépose sa plainte au commissariat [de police], le dossier était mal traité », a affirmé Me Lambert Lisika, partenaire au Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Les pygmées et les bantous ont les mêmes droits au regard des lois congolaises, a-t-il rappelé. Lorsqu’il y a des discriminations, il faut attirer l’attention de l’autorité.
Me Lisika a invité les pygmées à s’adresser au Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme si aucune suite n’est donnée aux plaintes qu’ils déposent auprès de la justice.