Ministres provinciaux, administratifs, inspecteurs généraux, coordinateurs nationaux et autres responsables ainsi que partenaires du secteur de l’enseignement cogitent à Kinshasa depuis ce jeudi 23 septembre autour de la gratuité de l’enseignement primaire en République Démocratique du Congo. Ils devront proposer des mesures d’application et d’accompagnement de cette décision.
Il est question d’avoir un même entendement sur le concept de gratuité de l’enseignement primaire parmi tous les acteurs du secteur.
C’est l’une des priorités de cet atelier.
Le ministre de l’EPSP, Maker Mwangu, lui, s’est déjà fait une idée pour l’issue des travaux:
«On pourra déboucher sur un comité de suivi et d’évaluation que nous allons mettre pour voir dans quelle mesure on peut avoir des monitorings à chaque moment. Comment nous pouvons mettre en place des systèmes d’alerte pour voir comment on met en œuvre la gratuité à travers toute la République.»
Mais pourquoi les villes de Kinshasa et de Lubumbashi ne bénéficient pas de cette gratuité cette année ?
Réponse de Maker Mwangu:
«Nous avons fait ça parce que les données statistiques pour la ville de Kinshasa et la ville de Lubumbashi nous réconforte contrairement à l’intérieur du Pays notamment dans la zone Buta où vous avez un taux de scolarisation très faible, il faut quand même nous nous concentrons sur ceux là.»
Pour Maker Mwangu, l’application de cette gratuité nécessitait des étapes à respecter.
Seulement, des études sont en cours pour l’étendre à tous les niveaux du primaire et à travers toute la République, a-t-il conclu.