Plus d’un million de personnes ont pu être rapatriées volontairement en 2005. Mais la tendance est plutôt à la baisse, selon le message du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon relayant le rapport du HCR à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du réfugié fêtée le 20 juin de chaque année.
En 2009, seulement 250.000 personnes sont retournées volontairement dans leurs pays.
C’est le chiffre le plus faible de ces vingt dernières années, précise le rapport du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Cette situation s’explique surtout par l’instabilité persistante en Afghanistan, en RDC, en Somalie et dans le Sud Soudan, dit le rapport.
Cette année la commémoration de la journée met en exergue la situation tragique des 15 millions de réfugiés de par le monde dont plus des trois quarts se trouvent dans les pays en développement.
Selon le HCR, les conflits dans ces territoires ne laisse entrevoir aucun espoir de solution.
Réfugié, déplacé, demandeur d’asile et apatride
Par ailleurs, le HCR définit quatre catégories de personnes qui sont dans cette situation.
La première catégorie est celle des réfugiés. Ce sont des personnes se trouvant hors de leur pays ou à l’intérieur desquels elles ont des résidences mais craignent avec raison d’être persécutées du fait de leurs croyances, leurs opinions ou autres.
La deuxième catégorie comprend les déplacés de l’intérieur, des personnes contraintes de fuir leurs foyers sans franchir la frontière nationale.
Une autre catégorie, c’est celle des demandeurs d’asile.
Le HCR les définit comme étant des personnes en quête d’une protection internationale.
Enfin, les apatrides constituent la quatrième catégorie dans les concepts Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés.
Ils sont définis comme des personnes dont aucun Etat, de par sa législation, ne reconnaît comme des nationaux.
Cette catégorie comprend également des personnes dont la nationalité n’est pas établie.