Genève : la CNDH plaide pour des recommandations fortes sur le respect du droit international humanitaire

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de la RDC, par la voix de son président Paul Nsapu, a exprimé ses attentes en matière de protection des civils et de respect du droit international humanitaire, à l’ouverture de la 60e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, ce lundi 8 septembre à Genève.

« Nous attendons de cette session le soutien à la lutte contre l’impunité afin que les responsables de violations graves des droits humains, d'où qu'ils viennent, puissent répondre de leurs actes devant la justice. Mais aussi un renforcement de l’assistance aux victimes, et une pression internationale pour mettre fin au soutien extérieur aux groupes armés », a déclaré Paul Nsapu à Radio Okapi.

La CNDH appelle à des recommandations claires et contraignantes pour que les auteurs de violations graves qu’ils soient membres de groupes armés ou des forces régulières soient tenus responsables devant la justice.

Cette prise de position intervient alors que plusieurs rapports récents publiés par les Nations Unies, Human Rights Watch et Amnesty International mettent en cause :

  • La rébellion AFC/M23,
  • Certains éléments des FARDC,
  • Des combattants Wazalendo.

Tous sont accusés d’avoir commis des violations graves des droits humains dans l’Est de la RDC, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

La session du Conseil, qui se tient jusqu’au 8 octobre, prévoit 37 débats interactifs et l’examen de plus de 60 rapports sur les droits humains dans plus de 40 pays.