La perception de la taxe sur la numérotation des parcelles suscite une polémique à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Cette controverse oppose depuis quelques jours la division provinciale de l’habitat du Tanganyika et le collectif des conseillers communaux de la ville.
La division provinciale de l’habitat met à disposition des habitants des plaques de numérotation parcellaire, au prix fixé à 10 dollars par plaque, selon plusieurs sources locales.
En réaction, le collectif des conseillers communaux dénonce cette perception qu’il qualifie d’illégale, rappelant que la compétence pour cette taxe revient à la commune.
Yacine Muchukiwa Janvier, président du conseil communal du Lac, souligne que les communes sont des entités territoriales décentralisées qui se développent grâce aux différentes taxes, et déplore que la division provinciale de l’habitat « étouffe » cette capacité en percevant elle-même cette taxe, imposant ainsi une charge financière aux populations souvent démunies.
« Nous demandons l’implication des autorités pour interdire la perception de cette taxe par la division provinciale de l’habitat, qui porte atteinte au développement des communes », affirme-t-il.
A ce jour, la division provinciale de l’habitat du Tanganyika n’a pas encore réagi à ces accusations.
Cependant, l’ordonnance-loi n°18/004 du 13 mars 2018, fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances dans la province et les entités territoriales décentralisées, précise que la taxe sur l’enregistrement et la numérotation des parcelles relève de la compétence des communes.
és territoriales décentralisées, précise que la taxe sur l’enregistrement et la numérotation des parcelles relève de la compétence des communes.