Guerre dans l’Est : paralysie des activités socio-économiques à Kinshasa

Les activités socio-économiques ont été paralysées, mardi 28 janvier, à Kinshasa. A la base, des manifestants ont bloqué les passages sur plusieurs artères de la capitale pour exprimer leur ras-le-bol à la suite de l’offensive des rebelles du M23, soutenus par les soldats rwandais au Nord-Kivu.

Des foules, scandant des chansons patriotiques, ont brulé des pneus devant les ambassades des États Unis et de la France pour dénoncer le silence et l’inaction de ces deux pays face à la situation actuelle dans l’Est du pays.  

Les ambassades belge, kényane, ougandaise, rwandaise et néerlandaise ont également été mises à sac par des manifestants, donnant lieu à des scènes de pillage.

En rapport avec les manifestations de ce mardi à Kinshasa, le porte-parole du Gouvernement a salué la mobilisation spontanée et légitime des Congolais. 

Sur son compte X, Patrick Muyaya a cependant condamné fermement tous les actes de vandalisme et de violence ayant émaillé ces manifestations.

De son côté, le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, Jacquemin Shabani a lancé un appel au calme.

Par ailleurs, en Ituri, plusieurs maisons de commerce, banques et certaines écoles n'ont pas ouvert leurs portes ce mardi dans la ville de Bunia. C'est à la suite des messages véhiculés dans les réseaux sociaux qui appellent la population à une marche pacifique pour dénoncer l'agression de la RDC par le Rwanda avec son allié du M23.

Lundi dernier, des milliers d’habitants de la ville de Bukavu (Sud-Kivu), étaient dans les rues pour manifester leur soutien aux Forces armées de la RDC (FARDC) et contester la présence du M23 au Nord et au Sud-Kivu.

Question :

 -Quelle lecture faire de cette situation ?

 Invité :

 -Jacquemin Shabani, vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières.

 

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