Le Conseil d’administration du FMI approuve l’accord d’environ 3 milliards USD en faveur de la RDC

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Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, mercredi 15 janvier, l’accord de 38 mois d’un montant d’environ 3 milliards de dollars en faveur de la République démocratique du Congo (RDC).
 
Cette approbation du Conseil d’administration du FMI est l’aboutissement de l’accord négocié par les experts des ministères des Finances et Budget sous l’égide du ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, en décembre dernier.

Dans un communiqué de presse, le FMI précise que 1, 729 milliards de dollars seront débloqués au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et 1, 38 milliards de dollars au titre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) en faveur de la RDC.

Le Directeur général adjoint et président du Conseil d’administration du FMI, Kenji Okamura, affirme que l'économie de la RDC est restée résiliente, avec une croissance économique robuste, une baisse de l'inflation et des déficits budgétaires, malgré les défis importants auxquels elle est confrontée, notamment les conflits armés dans l’est du pays et une crise de santé publique liée à l'épidémie de Mpox.

Kenji Okamura souligne que les 1 729 millions de dollars octroyés à la RDC dans le cadre du nouvel accord au titre de la FEC permettra au pays bénéficiaire de stimuler la croissance et créer un espace budgétaire pour les investissements prioritaires et les dépenses sociales.

Cet objectif, ajoute le numéro 2 du FMI, sera atteint en accroissant la mobilisation des recettes intérieures et en renforçant la discipline budgétaire, mais aussi en améliorant l’environnement des affaires, la gouvernance et la transparence, ainsi que la lutte contre la corruption.

En ce qui concerne les 1 038 millions de dollars octroyés dans le cadre du programme soutenu par la FRD, ce chef du FMI, précise qu’avec cet argent la RDC investira dans la protection de ses vastes forêts tropicales, le renforcement de la résilience aux catastrophes naturelles induites par le changement climatique ainsi que dans une meilleure prise en compte des considérations climatiques dans la gestion des investissements publics.
 

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