Les activités ont repris lundi 13 janvier à Biakato-centre, dans le territoire de Mambasa (Ituri) après, trois jours de ville morte décrétée la semaine dernière par les structures de la société civile locale. Ces dernières entendaient dénoncer les cas de meurtres, assassinats et extorsions enregistrés depuis décembre dans cette entité. Mais les organisateurs de ces journées ville morte disent n’avoir pas été entendus par les autorités.
Le lundi 13 janvier matin, les rues de Biakato-centre ont été envahies par des milliers d’élèves en uniformes qui ont repris le chemin de l’école. Boutiques, magasins et marché ont fonctionné normalement.
Il y a quatre jours, ce grand centre commercial ressemblait à une ville fantôme à la suite de trois journées ville décrétées par les organisations de la société civile locale. Ces structures citoyennes exigeaient le changement de tous les membres du comité local de sécurité qui selon elles, ont failli à leur mission de sécuriser la population et ses biens.
Au terme d’une rencontre d’évaluation le même lundi à Biakato-centre, les organisateurs disent avoir constaté avec regret, que leurs revendications n’ont pas été prises en compte par les autorités.
« Nous continuions à tenir nos réunions dans les agglomérations pour faire participer dans la deuxième phase toute la population et savoir ce qu’on peut faire et ce qu’on réclame pour avoir la paix dans cette partie du territoire de Mambasa », a expliqué Mandela Moussa, président de la Synergie de la société civile de Babila Babombi.