Exploitation illégale des minerais au Sud-Kivu

Une dizaine de ressortissants chinois a été appréhendée par les services de sécurité au cours de ces dix derniers jours pour exploitation illégale des minerais au Sud-Kivu.

La semaine dernière, les services de sécurité ont appréhendé trois Chinois présumés exploitants illégaux des minerais à Rubimbi dans le territoire de Walungu. 

Le service de communication du gouverneur, qui a donné l’information, atteste que ces Chinois étaient en possession de dix lingots d’or et d’une somme importante d’argent en dollars américains, sans aucune autre précision. Cependant, d’autres sources parlent de douze lingots d’or et 800 000 dollars américains.

Un autre groupe composé de quatorze ressortissants chinois a été arrêté le 21 décembre dernier et accusés d'exploiter illégalement des minerais sur le site de Karhembo, situé dans le groupement de Rubimbi, territoire de Walungu. 

Tous avaient été expulsés en Chine sur ordre de la haute hiérarchie de la Direction générale de migration depuis Kinshasa, au grand dam du gouverneur de la province du Sud-Kivu. 

Ce dernier mène une opération de traque des étrangers qui exploitent illégalement les ressources minières dans cette partie du territoire de la RDC.

 -Quelle analyse faire de la lutte contre l'exploitation illégale des minerais au Sud-Kivu ?

 

-Cette approche ne peut-elle pas être étendue à d’autres provinces de la RDC ?

Invités :

-Jean-Jacques Purusi, gouverneur de la province du Sud-Kivu.

 -Safanto Bulongo, membre de la Société civile du Sud-Kivu, il expert travaillant sur les questions minières pour le compte de l’ONG Max Impact au Sud-Kivu. 

-Ernest Mpararo, secrétaire exécutif de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO). Il est aussi le point focal en RDC de l’ONG Transparency international.

 

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