La mission catholique de Tshumbe, territoire de Lubefu (Sankuru) est menacée, depuis quelques jours, d’écroulement à la suite de l’avancée des têtes d’érosion.
L’évêque de ce diocèse et le député national Hyppolite Djongambo ont lancé, samedi 4 janvier, ce cris d’alerte pour que des moyens conséquents soient débloqués pour stopper l’avancée de ces érosions.
Selon des sources locales, à la tombée de chaque pluie diluvienne, ces ravins avancent à grand pas et ils ont déjà fait écrouler plus dix maisons et leurs propriétaires sont désormais sans abris.
« Ma maison est même engloutie et disparue, aujourd’hui nous dormons à a belle étoile. On n’a même pas où résider. Nous avons une situation difficile pour vivre à Tshumbe. Avant-hier comme il y a eu la pluie, plus de 10 maisons sont écroulées aux quartiers Loombe 1 et 2 », a noté Mgr Vincent Tshomba Shamba.
Ce prélat catholique s’est dit inquiet de cette situation qui, selon lui, nécessite des gros moyens.
C’est pour cette raison, ajoute-t-il, nous voulons nous adresser aux instances supérieures de la nation, au gouvernement particulièrement :
« Nous avons déjà vu quelques signes de bonne volonté et nous pensons que les mêmes moyens peuvent être investis aussi à Tshumbe parce que cette cité est menacée dangereusement par les érosions ».
Dans une correspondance adressée, il y a deux semaines, au ministre des Travaux Publics et Infrastructures, le député national Hyppolite Djongambo avait sollicité une intervention urgente.
« A chaque pluie, des ravins avancent de 10 mètres, et risquent de couper des quartiers entiers. Des maisons sont suspendues et prêtes à basculer vers l’inconnu », a-t-il alerté.
Ces érosions, une trentaine, ont déjà coupé en deux la route Tshumbe-Lodja, Katakombe et Lusambo.