Le lac Albert ne dispose pas de ports sur tout son littoral, couvrant trois territoires dont Irumu, Djugu et Mahagi, dans le territoire de l’Ituri. Cette situation est à la base de chavirements réguliers de plusieurs tonnes de marchandises en provenance des pays de l’Afrique de l’Est.
Cette déclaration a été faite le jeudi 2 janvier à Radio Okapi par Pierre-Marie Udar Ulama, le commissaire lacustre au lac Albert.
« Le vice-Premier ministre, ministre de Transport et voies de communication doit tourner son regard vers la province de l’Ituri. Le lac Albert a une longueur de 160 km, couvrant trois territoires (Irumu, Djugu et Mahagi), ainsi que la ville de Bunia. De l’autre côté de l’Ouganda, ils ont construit des bons ports, mais chez nous, nous n’avons pas de port sur tout le littoral du lac », explique Pierre-Marie Udar Ulama.
Il demande au ministre des Transports et voies de communication de réhabiliter tout au moins les quais construits à l’époque coloniale, mais qui ne sont plus opérationnels.
« A Kisenyi, il n’y a pas de port. Le quai construit depuis 1942 par les Belges est immergé sous l’eau depuis 2019. Le quai de Mahagi-port est immergé depuis 1966. Donc les catastrophes sur le lac Albert sont dues au manque de port. Il y a des véhicules qui viennent du Sud-Soudan, du Kenya, de la Tanzanie et l’Ouganda, mais quand cela arrive chez nous, au port de Kasenyi ou Tchomia, nous enregistrons de chavirements parce que nous n’avons pas des endroits conformes pour recevoir tous ces bateaux », a-t-il ajouté.