Révision constitutionnelle, un débat inopportun, selon Christian Mwando

 

Le président du groupe parlementaire d’Ensemble pour la République, Christian Mwando a qualifié, lundi 9 décembre, la révision constitutionnelle d’un débat inopportun.

 Il a levé cette option lors de son intervention au Palais du peuple, à Kinshasa.

Pour Christian Mwando, le Chef de l’Etat devait se concentrer sur la recherche de la paix, de la cohésion nationale, de l’intégrité du territoire national et de la démocratie au lieu de chercher à revoir la constitution.

Il a regretté que Félix Tshisekedi cherche à prendre la Constitution comme bouc-émissaire afin de justifier de sa « mauvaise gouvernance » et à contourner l’article 220 pour briguer un troisième mandat.

« En cette période de guerre dans notre pays, la priorité pour le Chef de l’Etat devait être la recherche de la cohésion nationale et le rassemblement de tous les Congolais pour rêver la paix et l’intégrité de notre territoire plutôt que de diviser notre peuple avec un débat inopportun », a souligné le président de la République.

Christian Mwando a également soutenu qu’aucun article de la Constitution n’empêche le président de la République et sa majorité de résoudre les problèmes graves et urgent auxquels notre pays est confronté.

Face à cette situation, le groupe parlementaire d’Ensemble pour la République a recommandé au président de la République de renoncer à son projet et appelle le peuple congolais à y faire barrage au risque de consacre la balkanisation du pays.

La révision constitutionnelle, pas un tabou

Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a indiqué que le débat sur la révision de la Constitution n’est pas un tabou d’autant plus qu’elle édictée par son article 218.

Il l’a affirmé le même lundi à la sortie de la réunion interinstitutionnelle avec le chef de l’état sur la préparation du congrès de demain mercredi portant sur l’audition du discours sur l’état de la nation.

Pour Vital Kamerhe, le moment viendra ou chaque force politique aura la liberté de s’exprimer sur la question au sein de la commission spéciale annoncée par le président Félix Tshisekedi et qui sera composée tant de la majorité que de l’Opposition ainsi que de toutes les forces vives de la nation.

 

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