RDC : Bruno Lemarquis mobilise pour la fin des violences à l’égard des femmes et filles

Le coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis, a appelé, dimanche 24 novembre, à l’unité des forces pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et filles.

Il a lancé cet appel en marge du lancement, ce lundi, de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) au pays.

Bruno Lemarquis a souhaité que les violences contre les femmes cessent dans tous les domaines de la société, aussi bien dans la cellule familiale qu’au travail ou en milieu public.

« Selon les statistiques de 2023, toutes les 10 minutes, dans le monde, une femme est intentionnellement tuée par son partenaire ou par un membre de sa famille. C’est une réalité inacceptable ! », a-t-il fait savoir.

Ce haut fonctionnaire de l’ONU a également a éveillé l’attention des uns et des autres sur le féminicide.

Bruno Lemarquis s’est réjoui tout de même de voir les autorités congolaises fournir des efforts pour lutter contre ce fléau.

Pour lui, beaucoup reste encore à faire en termes de prévention, d’éducation, de réponse multisectorielle, d'appui aux victimes des VBG et de lutte contre l'impunité en RDC.

C’est pour cette raison, a poursuivi Bruno Lemarquis, l’ONU a mis en place l’initiative « Tous Unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes d’ici à 2030 ».

« Les 16 jours d'activisme que nous entamons aujourd’hui sont une occasion de renouveler nos engagements et de demander aux décideurs de rendre des comptes et d’agir », a-t-il ajouté.  

Depuis plusieurs décennies, de terribles violences sexuelles sont utilisées comme arme de guerre, principalement dans l’Est de la RDC en lien avec les conflits, et où les corps des femmes et des filles sont utilisés comme champ de bataille. 

Le coordonnateur humanitaire en RDC a par ailleurs souligné que ceci a un profond impact sur les individus et sur les communautés :

« Les chiffres donnent le vertige, et les témoignages sont glaçants et nous ne devons pas nous y habituer. La pratique du silence face aux actes de violence contre les femmes et les filles doit être combattue ».

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