La ville de Kinshasa accueille du 7 au 8 novembre la Conférence internationale sur le lancement d’alerte en RDC.
Organisé par la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), ce forum de deux jours vise à doter le pays d’une loi spécifique de protection des lanceurs d’alerte.
Il se propose également de mettre en place un réseau de promotion de la transparence et de la bonne gouvernance à travers le pays.
Cette conférence tire son fondement de la Convention de l’ONU contre la corruption qui, dans son article 33, recommande aux Etats parties d’assurer la protection de toute personne qui signale des cas de corruption dans la société.
Au cours de cette session, de nombreux orateurs ont convenu que le lanceur d’alerte mérite protection; car il pose le jalon de lutte contre le détournement ou la criminalité financière.
Cette session examine les stratégies et mécanismes de protection des lanceurs d’alerte souvent confrontés à des réseaux puissants afin de garantir leur sécurité physique, psychologique et juridique.
Grace à ce forum, PPLAAF cherche à placer la question de la protection des lanceurs d’alerte au cœur des préoccupations du Gouvernement et de toutes les parties prenantes.
Cette rencontre entend en outre tisser des partenariats locaux solides pour soutenir l’adoption d’une loi de protection des lanceurs d’alerte en RDC et de présenter le travail accompli par PPLAAF depuis la publication de l’enquête Hold up en novembre 2021.
Les participants à cette conférence passent en revue les succès, les défis et les leçons apprises dans le domaine de protection des lanceurs d'alerte en Afrique.
La PPLAAF a par ailleurs souhaité associer d'autres partenaires dans cette lutte dont les ambassades de Belgique, d'Espagne, des Etats-Unis d'Amérique, l'Agence française de développement, l'Agence de prévention et lutte contre la corruption, le ministère de la Justice et la Fondation Konrad Adenauer.