Revue de presse du mardi 5 novembre
Ouverture du procès sur la construction des forages mais aussi le renforcement des mécanismes dans la lutte contre les détournements des fonds publics, sont deux sujets à lire dans la presse congolaise de ce mardi.
Le procès opposant le ministère public aux prévenus François Rubota, ancien ministre du Développement rural et l'homme d'affaires Mike Kasenga, ouvert lundi 4 novembre à la Cour de cassation à Kinshasa, a été renvoyé au 18 novembre, pour permettre aux prévenus, de s'imprégner du dossier, rapporte l’Agence congolaise de presse.
Ils sont soupçonnés de surfacturation liée à un contrat d'installation de forages et de construction des stations de traitement d'eau à travers la République démocratique du Congo, rappelle l’agence.
Le renvoi du procès, explique Le Potentiel, se justifie par le fait que les avocats n’étaient pas saisis du dossier. La Cour a, dans sa réponse, accordé un délai de deux semaines aux avocats pour se préparer, argumente Le Potentiel.
« Vous avez deux semaines pour vous préparer. Un délai suffisant, car vous aviez mentionné que vous n’aviez pas été régulièrement saisis. Nous vous rappelons qu’il s’agit d’un dossier de 195 pièces, et non 1843 pièces, comme relevé par l’un des conseils », a précisé le président de la chambre, dans la propos repris par Forum des As.
François Rubota, libre provisoirement depuis quelques temps, et Mike Kasenga toujours détenu préventivement au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, sont poursuivis pour des soupçons de détournement de fonds publics et de surfacturation des forages dans le cadre des projets d’infrastructures pour des localités rurales, indique Africa News. Nicolas Kazadi, ajoute le tabloïd, principal auteur présumé de cette affaire, circule à l’air libre.
Et la raison, il faut la trouver dans un article proposé par Mediacongo.net qui titre : « Procès forages et lampadaires : Nicolas Kazadi disculpé des faits infractionnels mis à sa charge ».
Selon le portail, dans une correspondance datée du 9 octobre 2024, l'avocat de l'ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi Kadima, a été informé par le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, que son client a été déchargé de tous les griefs qui ont été mis à sa charge dans l'affaire des forages et des lampadaires.
Bien gérer les finances publiques
Dans un autre registre, les médias congolais reviennent sur les échanges entre la Première ministre et le patron de l’Inspection générale des Finances.
Judith Suminwa Tuluka a présidé, le lundi 4 novembre 2024 à la Primature, une séance de travail avec la délégation de l’Inspection Générale des Finances, conduite par l’inspecteur général-chef de service, Jules Alingete, rapporte La Tempête des Tropiques.
L’objectif de cette rencontre était de renforcer la contribution de l’IGF à l’action gouvernementale, en mettant l’accent sur les finances publiques et la gestion des entreprises publiques, renseigne le quotidien.
La réunion a également permis d’aborder les défis liés au projet de loi de finances pour l’exercice 2025 déclaré recevable par l’Assemblée nationale, le vendredi 1er novembre 2024, rapporte l’Agence congolaise de presse. L’inspecteur général-chef de service a indiqué que l’apport de l’IGF est fondamental pour assurer une mise en œuvre réussie de ce budget, tant en termes d’optimisation des dépenses publiques que de collecte des recettes, ajoute l’agence.
Pour sa part, la Première ministre a exprimé sa volonté de collaborer étroitement avec l’IGF, afin d’assurer une gestion rigoureuse des finances publiques, note Mediacongo.net.
Les discussions ont mis en évidence la nécessité de prendre des mesures concrètes pour améliorer la gestion des finances publiques et des entreprises publiques, dans le but de favoriser une économie nationale plus dynamique, poursuit 7sur7.cd.
Cette séance de travail a permis de poser les bases d’une collaboration renforcée entre le Gouvernement et l’IGF, conclut Forum des As.