Le Gouvernement congolais a appelé, jeudi 31 octobre, la Cour pénale internationale (CPI) à qualifier l’acte d’agression au même titre que le crime de génocide, de crime de guerre et crime contre l’humanité.
Le vice-ministre de la Justice et Contentieux international, Samuel Mbemba a soutenu cette position de la RDC au cours de la conférence de l’African Legal Aid, tenue à Johannesburg, en Afrique du Sud.
A la tribune de ce forum de deux jours, il a salué l’initiative de cette cour internationale sensibiliser ses Etats membres d'Afrique sur cette question.
« La RDC est victime d’agression de la part du Rwanda en ce moment et c’est depuis plusieurs années. Il n’y a pas que la RDC qui est agressée mais beaucoup d’autres pays dans le monde font l’Object d’agression. Je me permets de confirmer que le crime d’agression est le crime mère des autres crimes qui relèvent de la compétence de la CPI », a souligné Samuel Mbemba.
Pour le vice-ministre de la Justice, les crimes internationaux qui font partie de la compétence de la CPI viennent ensuite de l’acte d’agression.
D’où, a-t-il fait comprendre l’importance de traiter le crime d’agression selon les mêmes règles que les trois autres.
Cette conférence s’est tenue près de trois semaines après que la CPI a annoncé sa décision de réactiver ses enquêtes sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis, depuis janvier 2022, au Nord-Kivu.