La persistance de la grève des enseignants, constitue un danger pour l'avenir de la nation en termes de relève et succession responsable, a constaté dimanche 5 octobre le Comité des sages du cadre de concertation de la société civile du Kongo-Central réagit. C’était à l'occasion de la Journée internationale de l'enseignant célébrée samedi 5 octobre.
Le président de cette structure, Fidèle Muanda Mikiama, appelle, pour ce faire, le Gouvernement à la « conscience sociale » afin qu'il réponde urgemment aux revendications des enseignants.
Vous pouvez écouter Fidèle Muanda Mikiama dans cet extrait :
/sites/default/files/2024-10/07._071024-p-f-matadisonjournee_delenseignant-00.mp3
Approfondir des échanges
Au cours du Conseil des ministres du vendredi 4 octobre, la Première ministre, Judith Suminwa a relevé des appels à la grève dans quelques provinces de la République malgré une rentrée scolaire globalement apaisée à la suite notamment de l’accord trouvé entre le Gouvernement et l’Intersyndicale des enseignants de l’Education nationale.
« Enclenchés en dehors de toute procédure en la matière, ces mouvements d’appels à la grève semblent ignorer les avancées notables enregistrées dans le secteur, principalement l’augmentation du taux d'exécution des engagements des Accords de Bibwa, taux qui est passé de 29% à 70%, témoignant ainsi des efforts significatifs du Gouvernement dans la mise en œuvre desdits accords. Des mesures ont été, en effet, prises pour améliorer les conditions socio-professionnelles, notamment le paiement progressif des arriérés de primes et l'augmentation de l'enveloppe salariale des enseignants », indique le compte-rendu de cette réunion.
La Première ministre a encouragé la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale à prendre en compte les préoccupations exprimées par ces mouvements et à approfondir les échanges en cours. Un rapport circonstancié, assorti des propositions, devra lui être soumis, dans le plus bref délai.