Beni : plus de 40 personnes sensibilisées sur les méthodes contraceptives

Une quarantaine de femmes et des hommes ont été sensibilisés, jeudi 26 septembre, aux différentes méthodes de contraception en vue d’un bon planning familial. L’objectif de cette sensibilisation est d’atteindre zéro décès maternel à travers une bonne planification familiale.

Le manque d’information est à la base de plusieurs cas de décès maternel dans la communauté, mais aussi des complications de santé chez certaines femmes, qui utilisent mal les méthodes contraceptives, explique Kethya Wany, l’une des sages-femmes qui ont organisé cette activité : 

 « Nous avons constaté que les femmes n’étaient pas informées par rapport à la planification familiale et celles qui étaient informées étaient orientées vers de mauvais endroits. Donc nous les avons conseillées qu’avant de choisir une méthode de planification familiale, de voir un personnel de santé qualifié comme une sage-femme qui doit consulter, conseiller et adopter avec la femme une méthode favorable à sa santé ».

Pour Sylvie Kyakimwa, l’une des participantes, la planification des naissances est indispensable dans la société moderne. Cependant, les femmes ne doivent pas se fier aux informations fournies par des non spécialistes :

« Si tu trouves quelqu’un qui te conseille à recourir au planning familial, il ne faut pas écouter ça dans la rue. Il faut plutôt aller chez le médecin parce qu’on vient de nous enseigner ici qu’il y a des risques. Alors pour éviter ces risques, il faut,  conduire l’autre dans une structure sanitaire ».

Pour un bon planning familial, l’avis de l’homme dans un foyer compte, ajoute-t-elle.

Un  autre participant exprime son engagement pour y parvenir :  

« La vie est devenue très chère si nous nous permettons de donner naissance sans bien prendre nos responsabilités en main, c’est une erreur.  Après cette sensibilisation, désormais je dois bien contrôler mes rapports sexuels avec mon épouse ».

La société congolaise de la pratique sage-femme section de Beni a organisé cette activité, en collaboration avec la Police nationale congolaise, la Division provinciale de la santé et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).

 

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