Ligne haute tension Zongo-Kinsuka : un comité mixte SNEL-Affaires foncières fait une descente pour tirer les choses au clair

Un comité mixte Société nationale d’électricité (SNEL)-Affaires foncières a effectué une descente jeudi 12 septembre sur le couloir de la ligne haute tension de 220kv Zongo-Kinsuka spolié par la population ayant été indemnisée par la SNEL, rapporte l’ACP.

« Nous sommes sur place sous la ligne haute tension de 220kv, la ligne qui quitte Zongo jusqu’à Kinsuka. Nous sommes ici parce que cette ligne est spoliée c’est-à-dire que la population est en train de construire sous la ligne et sur la servitude », a déclaré Flory Maswa, directeur de l’audit technique à la SNEL.

Il a fait savoir que ce couloir dans sa construction, les personnes affectées par le projet( PAP ) ont été identifiées sur base d’une étude dénommée “ Étude d’impact social et environnemental”, faite par les experts de cadastre après la signature de l’arrêté de l’utilité publique.

Ces PAP ont été appelées à négocier et enfin indemnisées pour libérer la ligne. Mais ces dernières continuent à habiter et voire construire sous la ligne et sur la servitude qui prend 50m en raison de 25m de gauche à droite de la ligne.

« Malgré l’indemnisation, le constat est amer. On remarque que les gens continuent à construire sous la ligne haute tension qui est en service. Ces gens ont été indemnisés. Nous venons monitorer cette situation pour que ces gens puissent quitter » , a noté Flory Maswa. 

Cependant, après cette descente, le directeur des services généraux et secrétaire général  à la SNEL a fait remarquer que la prochaine étape serait celle de saisir le service de démolition de la ville de Kinshasa en conformité avec le cadastre et passer à l’action.

« Nous avons eu à négocier avec les personnes impactées par la ligne. Près de 90% de personnes ont été indemnisées mais le constat est amer que certaines d’entre elles continuent à vivre et voir construire sur le couloir », s’est indigné Beya Mihali, conseiller Juridique à la SNEL. 

Pour Célestin Ramazani, chef de division de contentieux de secrétariat général des Affaires foncières la SNEL doit prendre des mesures contraignantes :

« Nous appelons les autorités de la SNEL de prendre des mesures contraignantes, des dispositions pour faire partir ces gens qui s’entêtent à construire sous la ligne ».