L’organisation Femmes leaders pour les progrès de la jeune fille (FELP/JF) a demandé, mercredi 11 septembre, aux parents de Butembo (Nord-Kivu) bien garder leurs enfants (filles) en cette période de grève des enseignants.
La coordonnatrice de de cette organisation citoyenne, Liliane Musavuli l’a dit à Radio Okapi :
Elle redoute que les filles s’adonnent aux anti-valeurs et tombent enceinte à force de faire l’école buissonnière à la suite de la grève des enseignants du secteur public.
« C’est un danger pour nos enfants, d’une manière particulière les jeunes filles. Parce qu’elles sont en train de déambuler çà et là sans rien faire. Elles peuvent aller avec une mauvaise compagnie, elles peuvent attraper même des grossesses ce qui aura comme conséquence l’abandon même des études », a fait savoir Liliana Musavuli.
Elle a également invité le Gouvernement à répondre le plus vite possible aux préoccupations des enseignants afin que ces derniers reprennent le chemin de l’école.
La grève des enseignants des écoles publiques, déclenchée en début de la rentrée scolaire risquent d’entraîner les conséquences néfastes sur le comportement des jeunes, et particulièrement des filles.
L’ONG FELP/JF a regretté que les cours ne soient pas repris dans les écoles plus d’une semaine après la rentrée des classes.
« Le souci est que les enfants ne savent pas le jour de la reprise des cours. Chaque matin ils sont en train de quitter la maison, ils vont à l’école malheureusement ils constatent qu’il n’y a pas d’enseignants En un certain temps ils se sentent fatigués, il est 9 heures, 10 heures finalement ils décident de quitter la cour scolaire », a ajouté Liliana Musavuli.
