Au Sud Kivu, le stade de Kadutu a servi de cadre le Week- end dernier à un meeting populaire tenu par le gouverneur de province Jean Jacques Purusi. Celui a étalé le bilan de ses deux mois à la tête de la province. Un bilan axé essentiellement sur le secteur minier, infrastructurel, sécuritaire et financier.
Cet exercice de redevabilité est perçu différemment dans l’opinion publique.
Si certains considèrent que le bilan présenté par le gouverneur est signe de bonne gouvernance, d'autres en revanche attendent de voir les résultats sur terrain. Pour le gouverneur du Sud Kivu, la province a mobilisé au mois de juillet et d'août plus de recettes par rapport aux années passées en l'espace seulement de deux mois de sa gestion à la tête de cette province.
Pour certains observateurs, cet exercice de redevabilité est à encourager parce que le manque de transparence et mauvaise gouvernance constituent un frein au développement des provinces. Un constat amer se dégage depuis l'avènement de la décentralisation en RDC. Les provinces sont souvent en proie à des conflits internes et à un déficit de véritable leadership.
Le débat citoyen s’est déroulé entre les auditeurs et Frederick Amani Analyste Politique et Relations Internationales, sous la modération de Marcel Ngombo Mbala.
Suivez dans cet enregistrement :
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Thématique PA de ce mercredi 11 septembre 2024
Dans un communiqué publie ce lundi l’Association des Professeurs de l'Université des Sciences de l'Information et de la Communication (APUSIC) son indignation face au revirement du comité de gestion de l'UNISIC.
Selon cette association ce comité ne reconnaît plus les engagements tenus au cours d'une réunion de conciliation qui a eu lieu le 28 août dernier.
Ces engagements portaient sur l'annulation du recrutement jugés irréguliers de plus de 100 nouveaux personnels et le report des inscriptions en 3-ème cycle en raison du non-respect des procédures académiques
Au regard de ce revirement, l'APUSIC menace de durcir le ton si ses revendications ne sont pas prises en compte et en appelle par ailleurs au ministre de tutelle à s'impliquer pour rappeler au comité de gestion son obligation de respecter les dispositions réglementaires en vigueur.
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