L’Université de Lubumbashi (UNILU) a renouvelé sa coopération privilégiée avec l’Université libre de Bruxelles (ULB) et signé une convention de coopération avec l’Université de Mons (UMONS) en Belgique. L’annonce a été faite par les responsables de ces trois universités lors d’une conférence de presse qu’ils ont coanimées ce vendredi 6 septembre à Lubumbashi.
La cérémonie s’est déroulée jeudi dernier à l’Université de Lubumbashi. Quel est le bénéfice que toutes ces institutions vont tirer de ce partenariat.
Pour Gilbert Fitula, recteur de l’Université de Lubumbashi, ce partenariat revêt une importance capitale. Son institution s’inspire du modèle de ces autres universités, notamment dans la conception de l’université et société, de l’organisation de certains enseignements et facultés.
Il a évoqué le cas de la proposition de créer la faculté de l’interprétariat ou le département de notariats à la faculté de droit.
Au-delà de la mobilité des enseignants, ce partenariat est non seulement pas privilégié mais c’est aussi un privilège pour l’université libre de Bruxelles et celle de Mons, a indiqué la rectrice de l’ULB, Annemie Schaus.
A travers ce partenariat, a-t-elle précisé, il y a la mutualisation des efforts dans le domaine de la recherche :
« Il y a des recherches qui sont effectuées ici par des équipes de l’ULB et de l’UNILU ou de l’ULB, de l’UNILU et de l’Université de Mons que nous ne pourrions faire en Belgique. Et don, c’est une richesse incroyable. Pour nos universités, ça nous apporte énormément. La faculté de pharmacie, on travaille en commun sur les plantes médicinales. Les collègues de l’UNILU apportent beaucoup à ce projet-là ».
Pour Philippe Dubois, recteur de l’UMONS, les universités ne doivent pas travailler en vase clos.
Il faut privilégier les échanges d’expériences car la science est universelle et son impact sociétal est capital. Il faut une fertilisation des connaissances entre les uns et les autres et en consolider les acquis.