Sud-Kivu : l’ANAPECO rassure les parents et élèves finalistes sur les frais des examens d’État 2025

Le président provincial de l’Association nationale des parents d’élèves du Congo (ANAPECO) au Sud-Kivu, Mulume Oderhwa Batandi Augustin, apaise les inquiétudes des parents et élèves finalistes concernant les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux au sujet d’une prétendue augmentation des frais de participation aux examens d’État 2025. Il affirme que ces frais n’ont pas encore été fixés ni publiés pour la province éducationnelle du Sud-Kivu.

Selon Mulume Oderhwa Batandi, les rumeurs relayées sur les réseaux sociaux ne sont pas vraies. Il précise que le comité provincial de l’examen d’État, dont il est membre, n’a pas encore fixé ces frais. Il précise également que la fiche qui circule sur les réseaux sociaux ne provient pas des autorités compétentes.

« Dans notre province éducationnelle, on n’a jamais fixé les frais de l’examen d’État puisque nous siégeons au niveau du comité provincial de l’examen d’État. On ne sait pas d’où vient cette fiche qui circule. C’est un problème des réseaux sociaux », déclare-t-il.

Le président provincial de l’ANAPECO rappelle que le Sud-Kivu, tout comme le Nord-Kivu, est une province sinistrée par la guerre. À ce titre, ces deux provinces bénéficient d’un traitement particulier de la part des autorités en charge de l’éducation. Il ajoute que des discussions sont en cours entre Kinshasa et les provinces éducationnelles pour trouver un compromis sur les frais de participation aux examens d’État 2025.

« Nous sommes en pourparlers avec Kinshasa pour demander qu’on soit aussi exonérés comme nos frères du Nord-Kivu l’année passée. Les parents manquent même de quoi payer les frais scolaires de leurs enfants. Nous avons réintroduit une requête à Kinshasa et attendons une réponse », fait-il savoir.

Mulume Oderhwa Batandi invite donc les parents et élèves du Sud-Kivu à rester calmes et patients en attendant les décisions officielles. Il insiste sur le fait que les autorités travaillent pour alléger les charges des familles, particulièrement dans les provinces touchées par les conflits.

« C’est pourquoi je demande à tous les parents du Sud-Kivu d’être patients », conclut-il.

 

Lire aussi sur radiookapi.net: