Le parti politique Alliance pour le changement (APC) a alerte, mercredi 4 septembre, sur la tentative d’élimination physique de son président Jean-Marc Kabund.
Le porte-parole de ce parti de l’opposition, Guy-Roger Nkoy l’a dénoncé lors d'une déclaration faite à Kinshasa :
« Face à cette situation ténébreuse et chaotique qui constitue un crime odieux, le parti politique Alliance pour le changement met en garde le régime de Félix Tshisekedi sur toute tentative d’élimination physique de l’honorable Jean-Marc Kabund, incarcéré injustement depuis plus de deux ans à la prison centrale de Makala ».
Il a estimé que l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale est victime d’injustice et recommande sa libération immédiate et sa condition.
Le parti de Jean-Marc Kabund a qualifié de fantaisiste le bilan du Gouvernement congolais, faisant état de 129 morts.
L’APC a en outre déploré le silence du Gouvernement Suminwa sur les cas viols perpétrés lors de ces évènements.
La déclaration de ce parti intervient au lendemain des incidents survenus à la prison centrale de Makala.
A ce sujet, l’opposition congolaise dénonce un « carnage » enregistré à la suite de la tentative d’évasion de la prison centrale de Makala dans la ville de Kinshasa. Moise Katumbi, Martin Fayulu,
Denis Mukwege, Matata Ponyo et Claudel André Lubaya ont par ailleurs dénoncé, selon eux, l’indifférence du Gouvernement face aux conditions carcérales infrahumaines et exigent que justice soit faite.