Le bilan provisoire de la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala de ce lundi matin fait état de 129 morts, dont 24 par balles après sommation, d'autres personnes sont décédées par bousculade ou étouffement et quelques femmes violées.
Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité, qui dresse ce bilan provisoire, précise que la commission mise en place pour les enquêtes, a identifié 59 blessés qui sont actuellement pris en charge par le Gouvernement pour des soins appropriés.
Sur le plan matériel, Jacquemain Shabani, parle de l'incendie des bâtiments administratifs, du greffe, de l'infirmerie et de dépôts des vivres.
Le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur a présenté ce premier bilan dans une communication officielle, parvenue à Radio Okapi tard dans la soirée de ce lundi, à l'issue d'une réunion de crise qu'il a convoquée avec les responsables des services de défense et de sécurité.
Réagissant à ces événements, les défenseurs des droits de l’homme, parlent : ‘’Des morts de trop à la prison centrale de Makala’’. Ils exigent une enquête mixte et réellement indépendante sur ce qui s’est passé à la prison dans la nuit du 1er au 2 septembre.
-Qu’est-ce qui s’est réellement passé dans la nuit du 1er au 2 septembre à la prison centrale de Makala ?
-Que faire pour prévenir ce type de drame dans l’avenir ?
Invités :
-Alphonse Ntambwe, avocat. Il est Conseiller du Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité.
-Ndjibu Tshilongo, avocate. Elle est Fondatrice de la fondation Mwangaza women. Elle est avocate de certaines personnes qui ont fait l'objet de violence sexuelle pendant ces événements.
-Jean-Claude Katende, avocat et président de l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (ASADHO). Il est également vice-président de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).
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