Sous-traitance en RDC : trois organisations de la société civile plaident pour élargir les actions à d’autres secteurs de la vie

 Le Panel des experts de la société civile, la société civile/Forces vives et la Ligue congolaise de lutte contre la corruption(LICOCO), appellent l’équipe actuelle de l’ARSP, dirigée par Miguel Kashal Katemb à faire appliquer la loi sous la sous-traitance dans d’autres secteurs aussi, comme les hydrocarbures et les télécommunications. Elles ont exprimé leur position dans un communiqué publié le lundi 2 septembre à Kinshasa.

Ces trois organisations saluent par ailleurs les efforts et les avancées dans le secteur de la sous-traitance en RDC. Il s’agit notamment de l’augmentation de l’enregistrement des sociétés de sous-traitance à capitaux congolais de 3000 à 11000 attestations.

Cependant, ces structures alertent quant aux manigances qui pourraient être orchestrées par certaines multinationales pour mettre en mal cet élan positif dans ce secteur. 

« Depuis l’avènement de l’équipe actuelle de l’ARSP en novembre 2022, l’équipe qui est dirigée par Miguel Katemb Kashal, nous avons remarqué qu’il y a des efforts appréciables fournis par l’équipe actuelle qui permettent finalement aux entreprises à capitaux majoritairement congolais, de capter les marchés de sous-traitance », a témoigné Dieudonné Mushagalusa, coordonnateur du Panel des experts de la société civile.

Il rappelle que « les marchés qui étaient autrefois l’apanage des entreprises étrangères et qui faisaient un manque à gagner à la République Démocratique du Congo de plus de huit milliards de dollars. Mais, aujourd’hui, on constate quand même qu’avec déjà la signature d’autant de contrats, notamment des contrats qui ont eu lieu entre Kamoa et douze entreprises à capitaux majoritairement congolais, TFM avec huit autres et Huawei avec cinq entreprises pour un montant de plus de 100 millions de dollars. Il faut apprécier ces efforts et encourager des efforts pareils », a-t-il ajouté.

 

Toutefois, il demande à l’équipe actuelle de l’ARSP de ne pas se limiter pas dans le secteur minier, mais d’appliquer ces mesures dans d’autres secteurs notamment ceux des hydrocarbures, la panification, la logistique, la télécommunication et tout autre secteur concerné.

 

 

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