Le Potentiel : « Tentative du coup d’Etat du 19 mai: peine de mort requise contre 50 prévenus »

Revue de presse kinoise du mercredi 28 août 2024.

La plupart des journaux parus ce mercredi 28 août dans la capitale reviennent sur le réquisitoire prononcé par le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe, dans le procès sur la tentative du coup d’Etat en RDC.

Le Potentiel rapporte que le ministère public a requis, lundi dernier, la peine capitale à l’encontre de 50 prévenus, auteurs de la tentative du coup d’Etat, perpétrée du 19 mai dernier, lors d’une audience au Tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, siégeant à la prison militaire de Ndolo. Dans son réquisitoire devant les juges, note ce quotidien, l’officier du ministère public a demandé au tribunal de prononcer la restitution des véhicules aux véritables propriétaires, de déclarer l’action civile fondée avant de condamner les prévenus au paiement de dommages et intérêts.

A ce sujet, le journal Le Quotidien précise que le ministère public a requis cette peine pour tous les prévenus sauf Faustin Egwake, Alain Tikimo, René Mbayo, Bienvenu Mavungu pour ne citer que ceux-là. Dans son exposé, indique ce tabloïd, l’Auditeur militaire a soutenu que les prévenus étaient constitués en une bande organisée avec comme membre de l’équipe d’attaque Youssouf Ezangi qui avait pris le pouvoir à la mort de Christian Malanga, Marcel Malanga qui était coordinateur des opérations. Toujours selon le ministère public, poursuit ce journal, ces prévenus ont été en possession des armes de guerre AK47, sans avoir reçu l’autorisation.

Sur la même page, la Référence Plus fait savoir quel le collectif d'avocats de la République démocratique du Congo avait, lors de la présentation de leur conclusion, réclamé la somme de 250 millions USD en dédommagement des préjudices moraux subis lors de cette tentative de déstabilisation des institutions menée par Christian Malanga et ses complices.

Infos 27 révèle que le débat sur la peine de mort est particulièrement sensible dans le contexte des droits humains et des pratiques judiciaires en RDC. Aujourd’hui, estime ce quotidien, Kinshasa doit envoyer un message clair : en aucun cas, le pays ne fera marche arrière et ne mettra en péril sa démocratie. Ainsi, souligne Infos 27, ce jugement ne sera pas seulement une question de justice pour les victimes et pour la société congolaise, mais également un symbole fort de l’engagement du pays à défendre les principes démocratiques contre toute menace.

Sur une autre page, le Phare signale que de nouveaux cas dus à l’épidémie de Monkey pox sont de plus en plus signalés à Kinshasa. Selon le ministre provincial de la Santé, cité par ce portail, la capitale congolaise compte à ce jour 212 cas suspects, 31 cas confirmés et 2 décès. Selon ce tabloid, ce tableau sombre rappelle l’urgence de maintenir l’alerte maximale sur la surveillance de cette maladie qui semble être banalisée par certains compatriotes alors que la mauvaise prise en charge pourrait conduire à la mort.

Pour sa part, EcoNews apaise les esprits et cite Directeur général de l’OMS qui assure que je cite «Les flambées de variole en République démocratique du Congo et dans les pays voisins peuvent être contrôlées et stoppées», fin de citation. «Pour ce faire, il faut un plan d’action complet et coordonné entre les agences internationales et les partenaires nationaux et locaux, la société civile, les chercheurs et les fabricants, ainsi que nos États membres» ajoute Dr Dr Tedros Adhanom, dans les colonnes de ce conclut cet hebdomadaire.

Pour part, Forum des AS signale que des virologues et chercheurs de pays membres de la CEDEAO vont partager sur la lutte contre la variole du singe, dans le cadre de séminaires organisés par l'Institut Pasteur de Dakar, a annoncé la fondation sur son compte X. La vaccination est l’un des sujets abordés au cours de cette rencontre, ajoute ce quotidien.