La synergie des associations féminines assiste plus de 100 ménages de déplacés à Beni

En marge de la célébration le 19 août de la journée mondiale de l’aide humanitaire, la  Synergie des associations féminines humanitaires de Beni, au Nord-Kivu, a assisté au moins cent ménages de personnes déplacées avec des vivres et autres outils de survie.

Ces personnes ont fui différentes localités sous occupation des rebelles du M23, abandonnant tout derrière elles.

Par cet élan de solidarité, les femmes, réunies au sein de cette synergie, voudraient alléger la souffrance de ces personnes, dont le degré de vulnérabilité s’est accrue à cause de leur déplacement inattendu. 

Parmi ces personnes se trouvent plusieurs femmes enceintes et des enfants, dont les besoins sont plus pressants.

Renforcer la sécurité 

Pour la représentante de cette Synergie, Diane Tudi, les femmes du Grand Nord ont besoin de paix, et elles ne doivent plus continuer à vivre dans la précarité :

« En tant que femmes, nous sommes des vecteurs de la paix. La femme du Nord-Kivu, précisément celle du Grand Nord, a besoin de paix. Il y a ici des femmes enceintes, des personnes du troisième âge, des femmes qui allaitent ».

Ces femmes demandent au Gouvernement de renforcer la sécurité dans la province du Nord-Kivu, afin que la population vive en toute quiétude.

Les bénéficiaires ont remercié leurs bienfaitrices. Ils murissent l’espoir de retourner dans leurs milieux d’origine les prochains jours, et appellent le Gouvernement à prendre des mesures adéquates pour renforcer l’autorité de l’Etat dans la zone.

Le chef de bureau de OCHA à Beni, Benjamin Kankisingi, qui était présent lors de la distribution des vivres, a pour sa part plaidé pour le renforcement de la protection des humanitaires :

« Nous demandons aux autorités de renforcer davantage la protection des organisations humanitaires, de leurs faciliter la mobilité et l’accès à ces sites, en essayant de fournir dans la mesure du possible, des conditions sécuritaires nécessaires pouvant permettre la libre circulation des équipes humanitaires, bref, faciliter l’accès des humanitaires dans de différentes zones ».

 

Lire aussi sur radiookapi.net: