Sur les 300 enfants raflés, il y a un mois, dans la rue de Bukavu (Sud-Kivu) par la police nationale, au moins 180 ont réintégré leurs familles.
Selon des sources locales, seuls 120 enfants sont restés au centre de transit et d’orientation du Bureau de volontariat pour l’éducation et la santé (BVES).
Après vérification au cas par cas, il s’est avéré que la plupart de ces enfants n’ont jamais été en rupture familiale et ils ont été raflés au hasard.
Les parents sont passés solliciter leurs enfants dans ce centre.
Au mois de juin dernier, la mairie de Bukavu avait déclenché l'opération de rafle de tous les enfants en situation de la rue.
La police nationale a été chargée d’exécuter cette tâche.
Pendant ce temps, les véritables enfants de la rue se camouflaient et abandonnaient leurs milieux de vie habituelle.
Les enfants raflés avaient été conduits à la mairie de Bukavu qui avait décidé de solliciter l’expertise du Bureau de volontariat pour l’éducation et la santé qui pourtant ne s’occupe que des enfants sortis des forces et groupes armés.