La sécurité des chauffeurs à Kinshasa était le point principal d'une réunion organisée par le commissaire provincial de la police avec l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) et d’autres associations du secteur du transport, le vendredi 12 juillet. Cette rencontre intervient après les meurtres de six chauffeurs, dont les corps ont été retrouvés au centre-ville. Les deux parties ont pris une série de mesures pour sécuriser les professionnels qui assurent le transport des personnes et des biens dans la capitale.
Jean Mutombo, président de l’ACCO, s’est réjoui de l'engagement de la police à les aider à remédier à cette situation d’insécurité, notamment par la mise en place d’une commission à laquelle l'ACCO sera associée :
« L’insécurité étant générale, nous devons commencer par nous sécuriser nous-mêmes dans notre domaine. Je pense que dans les jours à venir, le général nous rappellera car une commission sera mise en place, et nous demandons à en faire partie pour que nous puissions travailler ensemble », a déclaré Jean Mutombo.
Pour sa part, le commissaire provincial de la police de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, a expliqué aux chauffeurs que la police ne peut pas sécuriser chaque chauffeur individuellement. Il a insisté sur la nécessité pour les chauffeurs de savoir quand commencer et terminer leur travail :
« Ensemble, nous avons passé en revue le mode opératoire des criminels. Nous avons constaté qu’il y a parfois de la négligence de la part de nos chauffeurs. Il est difficile de placer un policier derrière chaque chauffeur. C’est pourquoi nous avons pris des mesures pour assurer leur sécurité », a déclaré le général Blaise Kilimbalimba.
L'ACCO espère vivement que cette réunion avec la police mettra fin au cycle des meurtres de chauffeurs à Kinshasa.