Les comités de déplacés dénoncent l’impunité des auteurs de massacre de plus de 100 personnes depuis plus d’une année dans les sites de Savo et de Benza dans le territoire de Djugu en Ituri. Selon eux, les auteurs de ces graves violations des droits de l’homme qui sont connus ne sont pas toujours arrêtés.
Ce qui, d’après eux, accentue les menaces des miliciens contre les déplacés dans le territoire de Djugu. Ils l’ont dit au coordonnateur des affaires humanitaires des Nations Unies en RDC lors de sa visite mardi 9 juillet dans la zone.
Trois attaques meurtrières sont déjà enregistrées dans les sites de déplacés par des présumés miliciens de la CODECO dans le territoire de Djugu.
A Benza, le bilan d’une double incursion le 1er février 2022 et du 19 janvier 2023 était de 69 morts, affirmait le représentant de ces déplacés dans son discours à la délégation de l’ONU à Bule.
En plus, 46 autres déplacés ont été tués par le même groupe armé en juin 2023 au site de Savo. Ce qui fait un total de 115 morts, sans compter d’autres déplacés en quête de vivres, tués dans les champs.
Selon les victimes, les auteurs de ces crimes contre l’humanité sont identifiés mais jamais poursuivis. Ce qui encourage ces hommes armés à organiser de nouvelles attaques contre les déplacés.
L’auditeur supérieur près la Cour militaire de l’Ituri indique qu’un dossier est déjà ouvert contre un groupe armé inconnu. Et que les victimes et les témoins ont été entendus lors des missions sur le lieu du crime.
Il demande aux déplacés de fournir l’identité des auteurs pour qu’ils soient arrêtés et répondent de leurs actes devant la justice.
