La Prospérité : « Bintou Keita : ''La situation sécuritaire dans l'Est de la RDC a continué de se détériorer ces derniers mois »

Revue de presse du mardi 9 juillet 2024

Les journaux parus ce mardi reviennent sur la présentation, par la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC, Bintou Keita, de son rapport trimestriel devant les membres du Conseil de sécurité sur la situation en République démocratique du Congo.

Au cours de cet exercice, renseigne La Référence Plus, Mme Bintou Keita a préconisé, la solution pacifique dans la crise sécuritaire qui couve la partie Est de la RDC.

La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en RDC a également salué la tenue prochaine d'une réunion ministérielle du Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine, à l'initiative de l'Angola, pour discuter de la situation dans l'Est de la RDC, ajoute le journal. Elle est d'avis que ces efforts régionaux doivent être menés en complémentarité avec les initiatives de médiation au niveau provincial et local destinées à faciliter le désarmement des groupes armés dans l'esprit du processus de Nairobi, conclut le quotidien.

En plus, rapporte l’Agence congolaise de presse, la cheffe de la MONUSCO Bintou Keita a fait savoir, que la RDC connait « l’une des crises humanitaires les plus graves, les plus complexes et les plus négligées de cette époque ».

La Suisse, poursuit l’agence, a invité le Rwanda à quitter le territoire de la République démocratique du Congo où Kigali a déployé 4.000 hommes des troupes dans son aventure d'agression aux cotés des M23, lors de la prise de parole officielle aux Nations-Unies. Un nouveau revers diplomatique enregistré par le Rwanda, après ceux lui infligés par la France et les Etats-Unis, commente l’agence.

La situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) a continué de se détériorer ces derniers mois, atteignant des niveaux alarmants de violence et de déplacements de civils, a averti Bintou Keita, décrit La Prospérité. La cheffe de la Mission des Nations Unies en RDC, Bintou Keita, s'est dit " extrêmement préoccupée " par " l'expansion rapide " du groupe armé M23 dans la province du Nord-Kivu et ses débordements dans la province du Sud-Kivu, malgré les nombreuses opérations menées par les Forces armées congolaises (FARDC), régulièrement appuyées par la MONUSCO et la Mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) en RDC (SAMIDRC), ajoute le journal.

De son côté, écrit Actualite.cd, le gouvernement congolais a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre des mesures strictes contre le Rwanda, en raison de son comportement jugé dangereux et déstabilisateur dans la région du Nord-Kivu.

Lors de cette session du Conseil de sécurité consacrée à la situation en RDC, les autorités congolaises ont demandé l'imposition d'un embargo sur les armes contre le Rwanda et des sanctions contre ses dirigeants, ajoute le portail.

Allant dans le même sens, 7sur7.cd révèle que les experts des Nations-Unies ont confirmé avec précision que l'Ouganda apporte un soutien actif aux rebelles du M23 qui sèment la pagaille dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Selon le rapport semestriel, les experts de l'ONU confirment que des  membres commis aux services de renseignement ougandais travaillent pleinement aux côtés du M23, ajoute le tabloïd.

La ministre des Affaires étrangères au front

Dans un autre registre, les journaux kinois reviennent sur la conférence de presse de la ministre des Affaires étrangères de la RDC.

La cheffe de la diplomatie congolaise a indiqué, au cours d'un briefing, que Kinshasa n'a ni engagé, ni encore moins envisagé un dialogue avec le Rwanda, pour résoudre la crise sécuritaire qui persiste dans la partie Est de la RD Congo, rapporte La Prospérité.

Elle a laissé entendre que la position du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui demeure ferme tant que l'armée rwandaise continuera, sous la couverture du M23, à opérer pour tenter de mettre en œuvre son plan d'occupation des terres en République démocratique du Congo, a fait remarquer le quotidien.

Pour Le Potentiel, l’armée numérique du Rwanda, habituée à manipuler l’opinion, a tenté de distiller des mensonges en ce qui concerne une prétendue discussion directe entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, quant à l’invasion des troupes rwandaises dans la partie Est de la RDC. Un mensonge honteux qui ne passe pas, conclut le journal.

«Si le Rwanda voudrait jouer à la manipulation, comme il en a l’habitude, cela ne concerne nullement la République Démocratique du Congo qui reste attachée au seul processus de Luanda», a rappelé Thérèse Kayikwamba, dans les propos repris par Le Phare.

Pour Thérèse Kayikwamba, ajoute le quotidien, «la pacification de la partie orientale du pays reste la première priorité des actions diplomatiques» qu’elle mènera durant son mandat à la tête de la diplomatie congolaise.
Mme Kayikwamba a clairement expliqué les orientations de sa diplomatie : il s'agit d'une diplomatie qui va cibler des intervenants clés dans l'Est du Congo en commençant par les pays de la région, mais aussi par les pays membres du Conseil de sécurité, explique Forum des As.