Les quatre étudiants finalistes du concours de procès fictif de la CPI élevés au rang d’ambassadeurs de l’UNIKIN

Le recteur de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), le professeur Jean-Marie kayembe a élevé, jeudi 6 juin, au rang d’ambassadeurs de l’UNIKIN, les quatre étudiants ayant atteint, en mai dernier, la finale du concours de procès fictif de la Cour pénale internationale (CPI).

Ces représentants de l’UNIKIN sont revenus au pays après avoir remporté la deuxième place de ce concours, derrière l’université Paris-Panthéon-Assas.

Ce concours a été organisé par l’Académie de droit international de la Haye.

Quarante-deux universités venues de dix-sept pays francophones y ont pris part.

Pour le doyen de la faculté de droit de l’UNIKIN, professeur jean Louis Esambo, Maxime Kitenge, Deborah Sabanga, Schekinah Mujinga et Christopher Mpiana ont réalisé une prestation qui mérite une reconnaissance sur la scène internationale.

Les quatre lauréats affirment être fiers d’avoir redoré l’image de l’enseignement supérieur congolais sur le plan international.

L’un de ces étudiants, Deborah Sabanga a remporté le prix du meilleur orateur.

Elle appelle les étudiants Congolais à croire en eux car la science est universelle :

« Le message que je peux passer aux étudiants congolais est de ne pas tout simplement se sous-estimer.  La science est universelle ; on lit les mêmes livres ; on étudie les mêmes cours ; surtout en droit international. C’est le même droit qui est enseigné dans le monde entier … »

Son collègue, Christopher Mpiana, rappelle pour sa part que l’exploit réalisé à cette compétition de niveau international est le fruit d’une intense préparation.

Rappelant le processus de présélection des participants de l’UNIKIN à ce concours, Maxime Kitenge, l’un des quatre lauréats explique qu’il fallait rédiger le meilleur mémoire de toute la faculté de droit pour être retenu à ce concours. Cette faculté compte de milliers d’étudiants.

 Le mentor de l’équipe, l’assistant Bruno Kalala déplore enfin les difficultés rencontrées faute de financement nécessaire. Il s’agit notamment du retard dans l’obtention de visa et des problèmes de logement.

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