Le Gouvernement congolais a promis, mercredi 15 mai, de traduire en justice les auteurs des bombardements du site des déplacés de Mugunga, situé autour de Goma (Nord-Kivu).
Son ministre des Droits humains, Albert-Fabrice Puela l’a dit, lors des obsèques des victimes de ce drame, au stade de l’Unité de Goma.
Cela avant l’enterrement intervenu le meme jour au cimetière de Kibati, territoire de Nyiragongo.
Selon la société civile du Nord-Kivu, ces bombes étaient tirées de la partie sous occupation rebelle, soutenue par l’armée rwandaise.
Le 19 avril dernier lors de sa visite à Goma, l’ambassadeur de la Belgique en RDC, Roxane de Bilderling a demandé au Gouvernement congolais de porter plainte contre le Rwanda auprès des instances judiciaires internationales pour agression.
Comment et dans quelle mesure la RDC peut-elle porter plainte contre les auteurs des crimes commis dans sa partie Est ? Nous en parlons ce soir avec :
Invités
-Daddy Saleh, Dr et spécialiste en développement pour le pays du Sud et enseignant dans plusieurs universités et instituts supérieurs de la RDC et d’Afrique.
-Me Ruffin Lukoo, Chercheur en Droit et auteur d’une dizaine des publications en droit congolais de l’Université de Kinshasa.
-Frederick Amani, chercheur associé en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Lubumbashi. Il est expert en question de sécurité, défense et de maintien de la paix, de l'Institut Thales d'Afrique, basé à Dakar au Sénégal.
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